Bio :
Une patiente construction, pierre par pierre. C’est de cette manière queÉric Martina amené Gestion Cassini, qu’il a fondée en 1995 et dirige depuis lors, à faire partie de la poignée d’agences indépendantes de Nice ayant plus de 1200 lots en gestion.
Une construction inscrite dans la durée, dont le ciment est une valeur sûre : la dimension humaine. C’est pour lui le pan le plus intéressant de son métier, étayé par la multitude de profils rencontrés et les histoires qui les accompagnent.
Ainsi, parmi les témoignages de clients lui tenant à cœur, il y a celui d’un propriétaire qui lui confia la gestion de son appartement après plusieurs rendez-vous avec d’autres agences : « Je vais vous donner la gestion de mon appartement parce que je sens que vous êtes quelqu’un d’humain. », expliqua-t-il. Ce qui, d’un point de vue professionnel, est aux yeux d’Éric le plus beau compliment que l’on puisse lui adresser.
À cette dimension humaine, Éric associe un solide sens du service. En la matière, sa maxime est de prendre soin de chaque bien comme s’il s’agissait du sien. Autant dire qu’une gestion industrielle, où le client serait un numéro parmi d’autres, n’est pas dans ses plans.
La technicité juridique croissante à laquelle, par exemple, sont confrontés les propriétaires souhaitant louer leurs biens, a confirmé au fil des années la solidité de cette approche. Une complexité envisagée avec gourmandise, et pas seulement parce qu’il est diplômé en Droit des affaires : il aborde chaque formation, pour son équipe et lui, comme une opportunité de mettre le doigt sur un détail porteur de valeur pour ses clients.
C’est encore la dimension humaine qui prime quand il est question de renforcer son équipe. Plutôt que les CV survitaminés, il lui importe qu’un nouveau collaborateur soit à même de s’épanouir et d’exprimer son potentiel. Dans la pierre, il est essentiel de mettre du cœur à l’ouvrage.
Son expertise dans l’immobilier, qui selon lui se charpente au quotidien, a d’abord puisé dans le bon sens : se fier à la logique, plutôt que copier indistinctement ce qui a cours ailleurs.
Un bon sens qui doit sans doute à celui, terrien, paysan, irriguant ses racines familiales. L’un de ses grands-pères, Antoine, était un horticulteur du pays niçois qui, parmi les premiers, fournit les Halles de Paris en œillets de Nice et en strelitzias. Pour ce pays niçois, Éric ressent un attachement viscéral, où se mêlent les souvenirs de ses aînés, des couleurs, des senteurs. Il n’est pas rare que des clients locaux évoquent encore avec lui ce temps des marchés, qu’il connaît fort bien pour y avoir travaillé avec son aïeul.
Ce faisant, son goût pour les voyages, sa maîtrise de l’Anglais et de l’Italien le font tout autant se sentir à l’aise avec une clientèle venue profiter du soleil de la Côte d’Azur.
Une aisance relationnelle qui se double d’un penchant pour la discrétion. Il mit du temps avant de se décider à introduire, dans ses bureaux de la rue François Guisol, affiches, modèles réduits et trophées, indices d’une passion de longue date pour le sport automobile, qu’il pratique en compétition.
En la matière, c’est le soin accordé à ce qui est un bel objet qui lui importe le plus. À l’instar du soin porté aux biens immobiliers qui lui sont confiés, en somme.